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Le Blogueur devant le Seuil
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5 décembre 2007

Reviews 17/11 + 24/11 année 2007

Par delà la frontière, à l’Est de la Grande Ourse DSC00171

Jours pas si tranquilles à Clichy et quelques nuits avant la disruption. Un premier week end avec un apéro électro à l’OPA, pour essayer de voir Popof mixer dans un genre minimal. Soirée Minimalyse This #4, Samedi 17 Novembre 2007. DSC00140Déjà pas mal de monde, bar blindé et le concert d’avant qui n’en finit pas de se terminer. On encaisse du ska alterno, trompette et chansons à boire. Plutôt rude. Après le chauffage de DJ SOLIMAN, karl johansson (live), une techno un peu basique, limite électroclash, dansant mais pas suffisant. Pas trop d’alcool, ce soir, je tente la maîtrise et enquille des verres de Perrier.DSC00146

Hésitation, puis la clique opte pour rallier le Bus Palladium pour une vraie soirée minimale. KARAT invite le boss de Perlon, ZIP et Les Freaks Aka Luke Solomon & Justin Harris. Nuit fraîche, virée en camionnette, bonnet et gants isotoner. Arrivée vers 2 heures, filtrer sur la liste des invites malgré le dépassement horaire, vestiaire et entrée dans le club. Pas mal de monde, un peu la crème de la crème minimale de Paris. Les Freaks sont aux platines et nous assène une minimale assez jazzy qui recèle de beaux passages mais retombe parfois assez durement. Battle, versus. Ils s’amusent et amusent une partie du public qui est dedans.1_8824521780

Je reste au bord. Pas happé par le set tandis que je recroise Ness, une connaissance du Slow Club. Même sans mon chapeau, elle m’a identifié. Squattage du bar, stratégie du push-up et rhums littéraires. ZIP vient remplacer les Freaks et déploie une Minimale torve et latine, micro house mentale, glissante, trippée. Là encore, le très très bon côtoie des passages plus plats, lourds, sans intérêt. J’en avais pourtant un très bon souvenir de ZIP à une after sur la péniche Nix Nox. Mais là, c’est très mitigé. Encore un spécialiste des fins de soirées et des matinées blêmes. DSC00149

Ca gigote un peu, certains sont à bloc, comme des gyroscopes, moulinent et éructent. Laissons filer la nuit en bordure de piste dans les paroles et les verres de vodka. Passage aux toilettes où des gens s’embrouillent avec violence sur la couleur d’un pull. Retour aux aurores, dépose en bordure du périph et une petite marche dans la glace. DSC00151

Samedi 24 novembre, on commence par se fixer sur le REX pour le retour tant attendu de James Holden/Fairmont. La bande habituelle déclare forfait, laminée par une virée Berlinoise de haute volée. Pourtant, une heure avant l’ouverture, c’est déjà la foule, cohue, tension, branchés stressés, squatteurs de guest-list, étudiants perdus qui ont confondu le club et le cinéma. Une ambiance un brin délétère et on finit par s’arracher au dernier moment.DSC00157

Passage aux Caves Lechapelais car il me semble qu’une soirée K.Bal, techno hardcore, doit s’y tenir. Clichy continue à se bobo-iser sous une pluie fine. Damnation ! C’est fermé et annulé. On va errer, Paris by night, jusqu’à échouer au Nouveau Casino pour aller entendre ABE DUQUE, une légende de la House de New-York, accompagné ce soir par Jeff K, lui aussi un vieux pro de la House/tek. DSC00159

Squattage d’une table réservée, à l’étage et ambiance curieuse, minets r’n’b, filles perdues, cigarettes et alcools forts. Bonne musique, House qui tape avec grosses voix ralenties. Ça me rappelle les derniers Marc Houle et quelques tracks de Hawtin. Basses percussives et un jeu sur un subtil ralentissement des pulsations, qui coupe de côté sautillant housy et ramène le son vers des ambiances plus plombées tout en restant dans une optique dansante. Très bien, avec deux ou trois titres vraiment énormes, sombres qui donnent l’impression de tressauter dans les stroboscopes. Slow immobiles et sympathies espagnoles. DSC00161

Sortie sous la pluie, fracassés, nouvelle errance en compagnie des religieux matinaux, perdus sous le grésil. Découverte d’un rade de fin de monde, posé dans un Paris qui semble factice. Le Saint-Joseph. Désert, TF1 sur un poste saturé, habitués déjà plongés dans la vinasse. Café, thé et horoscope. Un endroit parallèle. Par delà la frontière, à l’Est de la Grande Ourse. Dans la colonie martienne, la radio libre Albemuth ne cesse de diffuser « Sleeping Pills » de Suede pour quelques droïdes déclassés.DSC00172

/fin de transmission/

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