Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Blogueur devant le Seuil
Le Blogueur devant le Seuil
Publicité
Derniers commentaires
16 mai 2008

Lèvres de poulet : 11/12/13 avril 2008

Lèvres de poulet  soirekodexmono501cd1

Le retour à la nuit parisienne est assez difficile après la virée en début de semaine dans les clubs berlinois. Reprise en douceur donc avec cette nouvelle soirée Kod.ex. Ça devrait faire un bon sas de décompression. Modérément motivé, j’arrive au peu en retard et de fait, rate le premier live. DSC00246

Vient ensuite DETRITUS que j’ai beaucoup aimé sur disque. Il nous livre une version plus percutante de son IDM planante et classieuse. Look de métalleux, accroché à sa bière et une belle balade électro/sonique dans ses nappes urbaines et lointaines. Les derniers titres sont particulièrement géniaux avec l’injection de sons d’orgues farfisa. De l’électro indus, tarantinesque, rigolo, dansant. 100743Mono_No_Aware_103

Je croise énormément de têtes connues, micro monde de la sombritude, pas loin de la moitié de la salle. Mais malgré ce côté familial et l’espace rassurant du Klub, je me sens un peu « out ». Un double-jack histoire de recoller au réel puis voilà MONO NO AWARE. Là encore, une ancienne étoile de l’indus rythmique. Le monsieur, sorte de Titeuf torse poil, bien engagé et enragé sur ses machines entame par un indus à la limite du breakcore. Vif mais pas convainquant pour ma part. DSC00251   

La seconde moitié du set me parle plus puisqu’il va balancer ses vieux hits. Le final, très indus, old-school, résonances sourdes de sous-marin, basses profondes et hargne sonique, me ravit.

A noter une très bonne transition, en haut de sa majesté Rougne 8, EBM, électro. Du mal à entrer dans l’ambiance, tout de même. Je croise Mr G., la plus belle, avec son éventail. Elle m’offre un os rigolo et mystérieux, on me prend pour Costes, ce qui est plutôt flatteur, puis pour Michou, ce qui l’est beaucoup moins. J’erre de salle en salle, sortie clopes, discussions diverses. Le set de Kyronn me ramène sur la piste pendant quelques instants. Je file un stock de clopes à quelques djeunes en fluo, une dernière bise à un goth tout torché puis retour assez tôt en Doramobile. Nuit tranquille.

On enchaîne le lendemain avec dans la ligne de mire, une Scandale mettant en vedette le duo déchaîné de Cobra Killer. La nouvelle tombe peu avant le décollage, l’une des Cobra killeuses est enceinte… Damned ! Modification des plans, trajet erratique dans Paris et la CB qui s’assèche. Parfum de Lose.

Soirée Gigolo Record au Social Club, ou Italo Disco avec Chicken Lips au Nouveau Casino. Je compte mes pièces, mendie auprès de différentes interfaces argent/machine, en vain. J’opte pour l’économie et fonce rue Oberkampf.

DSC00254On commence avec Hardrock Striker, le résident pour une mise en jambe plutôt agréable, assez ronde et funky. Je vais tester le bocal fumeur à l’étage et me cogne contre la vitre, classique ! J’ai encore Berlin dans le sang et j’en discute avec une paire de demoiselles puis avec un jeune à chapeau.

STEVE KOTEY connu aussi sous le nom de Chicken Lips attaque fort, électro/funk/house. Vraiment une touche perso qui nous amène dans le strass et les étoiles. Les basses ronflent, émaillées de petits bruits électros et de voix soul. Un belle chaleur magnétique se déploie autour de mon vieux corps. DSC00258

Un Black Russian, plus de liquide ! Holy Gosh ! Je dégaine la CB et passe dans le camp de l’ami Jack Daniels. Double dose pendant l’étonnant set de Loud E. Le bougre désosse le funk, le disco et comme les grands du genre, en distille l’essence. Passage de guitares funkoïdes démentes. Caliente sur le dancefloor ! Une grande brune me frôle. Space disco, house dépouillée, magnifique.

DSC00261

Pour le final, Versus et reprise du résident. Je suis à bloc et dessine une after, quelque part, peut être au pays de Réda… Solo ? Ou pas ? Rencontre avec des funky girls, dont Fabienne, très sympa. Passage au vestiaire, la brune se présente, Barbara, également très sympa. Un peu cassé, sortir dans le petit matin. Je ne capte plus grand-chose, en vérité.

Bon allez ! After ! Je rencarde Fabienne en chemin et je rallie le Starlight après une dernière prière envers le dieu monnaie/machine. Miracle de l’after, les billets apparaissent entre mes doigts fébriles. Le dieu dans la puce !

Une petite foule d’habitués et d’acharnés, dont l’oreille étoilée et la natte serpentine. Dyed Soudorom et Jedsa aux platines, nickel ! De la bonne house entre néons et obscurité grisâtre. Discussion sur les marches enfumées avec Armand et le physio du Bato. Un univers clos mais qui bouge encore. Passage en spirale.

DSC00267Je ressors assez tôt, bien ! Par contre, je me perds et échoue par un étrange hasard dans le quartier de Lucio Mad, ce pote mort. Un froid qui se développe, soudain face à ce panthéon spontané.

DSC00270

Je reviens chez moi, dernière vision. Ça ressemble un peu au Berghain, en fait. Je vis là, en oblique, derrière un dédale de portes et de couloirs.DSC00271

http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=101335509

Attention, deux photos de vrais photographes ont été dissimulées dans cette chronique, saurez-vous les retrouver ? (une de Mr Stef et une de Mr Bosniak)

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité