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Le Blogueur devant le Seuil
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3 juin 2008

Clubbing 25/26/04 : an 2008

DSC00270 A fond ! Total ! A bloc ! DSC00304

La Backstage 43 me tend les bras, en ce vendredi ! J’ai l’impression d’en avoir vu des dizaines mais, une fois de plus, l’affiche est alléchante et devrait me permettre de revoir la bande berlinoise du 88 Knaackstrasse. Je n’hésite donc pas trop longtemps.

Etrangement, pas trop envie de shooter façon cyber ce soir, retour à du mental plutôt que du visuel.

On commence par FANTOMETTE, dont j’ai toujours loupé les sets, honte sur moi. Je pensais me bouffer du Community Border au kilomètre mais c’est plus sec, minimal, housy tranchant et claquant. Pas mal pour un warm up. Inutile de résister plus longtemps à l’appel de la piste. Du coup je retrouve les berlinois dont certains avaient comme dernière vision de moi, la danse au Berghain.

Quelques verres et voici venir 2 BUDDIES. On repasse dans un univers plus « prog » et moins acéré, une sorte de versus qui se répond et se déroule lentement. Montées subtiles mais bizarrement, ça coince au milieu du live. A revoir, donc, notons ça dans un coin de ma mémoire sectorielle avant de revenir ingérer un Black Russian.

Vince le serveur, me reconnaît, d’ailleurs. « Tu changes de Club mais pas d’alcool ». Du néo_Kaz au Bato, toujours à vider de la liqueur de café/vodka.

On enchaîne avec HERVE AK pour un bon set bien solide et dansant. Pas grand monde ce soir, mais je me sens bien dans la cale du vieux transbordeur. Le principal est là, du bon son ! 

Vient ensuite la star en la personne de RYAN CROSSON aka BERG NIXON, un poulain de la fabuleuse écurie Minus.

Son set est pas mal, classique, sans trop de surprise, syndical. Entre basses deep, pulsations séches mais il n’y a pas la touche habituelle Minus, les expérimentations un peu limites qui repoussent un peu plus les notions de Minimale.

Brian Tuü reprend un peu la main, mais va s’effacer devant JOHN JATZBESKI, polonais ultra motivé qui va bien envoyer le bois ! Set d’after bien énervé, volontaire et bien charnu. Bouclage de la soirée plus tôt que prévu.

Discussions avec quelques berlinoises sur le ponton. Pas d’after pour ma part, tracer, dormir un peu et se retaper pour la soirée à venir.

Curieusement, j’ai « Papillon de Lumière » dans la tête

Sur les quais, en avance rapide, ce fantôme d’after. Une fontaine design, une silhouette urbaine et métallique.  DSC00269 DSC00271

Le lendemain, même motif, même punition, même endroit. Doublé au Batofar ce week-end, pour la soirée BLOC. Je ne comptais pas sortir ce soir, hébergeant mes parents, mais bon, ils m’ont donné l’autorisation de rentrer à « toutes les heures ».

Pas grand monde d’opérationnel ce soir, les afters du matin semblent avoir été fatales aux organismes.

On entame par un brin d’électro/dub façon la Hague, bien percussif, sec et parfait pour un lancement de soirée. Vince officie au bar, les Black Russians seront donc dosés à la perfection. DSC00277

Changement radical de son et d’ambiance avec Andrea Parker, une ex de chez Mo-Wax qui va distiller une électro IDM assez classieux et casse-gueule. Le bras dans le plâtre, elle semble hésiter, tente des trucs, essaye des transitions de haute voltige. Plutôt étrange, absolument pas évident mais au final, bien trippé. Elle nous place un pur track psychotronique en milieu de set ! Les gens arrivent, doucement. Tous styles, crusties paramilitaires, goths, adeptes des soirées scandales et un trav déjà croisé en nuit électro.DSC00285

Pas de temps mort, voici la star de la soirée, DJ STINGRAY, un black massif en cagoule qui perpétue la légende d’U.R, underground résistance, rien pour l’ego tout pour le son. On retrouve tous les éléments du son de Detroit mais complètement épuré, reconstruit, réinventé. Plus speed aussi. Du gros son, qui avoine, sans aucune pose, sans facilité. Pas très house au sens classique justement. Plutôt un développement techno du creuset de Detroit. Sans jamais montrer son visage, il attaque, bastonne puis disparaît, DJ puissant et anonyme. Bien parti, je me prend un coup de tête involontaire de la part d’une demoiselle en noir. Pour s’excuser, elle me chope la main et la pose sur sa poitrine. « Si possible, j’aimerais bien récupérer ma main ! ». Hop téléportation au bar pour recharger les batteries puis je reviens pour DJ 3000.

DSC00296

Surprise de la soirée, 2 heures 27 de house solaire prodigieuse, limite Panoramabar, sauf qu’au Bato, les volets ne s’ouvrent pas encore, de temps en temps. Rencontre avec deux clubbeuses également à bloc. DJ3000 balance des ambiances gitanes, house, dark en conservant une ligne très claire et évidente. Décollage vers les brumes intérieures et un final surprenant, à la fois new wave et totalement fracassé.

DSC00309

Les deux derniers DJ semblent mornes devant DJ3000, ils nous assènent un set warpien assez convenu d’où seul émerge un joli titre de Muziq. Mais je sens que ça décélère. Avant de sortit je croise un musicos, à la tête du label Minimal Syndical, qui prône le retour à une techno plus riche. Il m’a pris pour un journaliste, ou un producteur. Je lui assure que non. DSC00311

Retour à la base, achat de quelques croissants pour réveiller la tribu et les ancêtres. Timing parfait.

http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=171079231

http://www.myspace.com/dj3000motech

DSC00312

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Commentaires
K
Arg, oui il y a eu un décalage temporel sévère, sur ce coup =/ J'ai l'impression qu'il s'est écoulé des mois depuis fin avril =p
S
et t'as meme pas ramené les croissants!!!
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