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Le Blogueur devant le Seuil
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1 juillet 2008

clubbing : samedi 17 mai 2008 : DETROIT GRAND PUBAH

Les révoltés du Booty ! DSC00240

On commence la soirée par un apéro dînatoire entre vieux amis, salades, charcutailles, bon vins, cidre frais et pour le final, quelques shots de vodka/pomme, comme si certains préméditaient de poursuivre la nuit ailleurs… Bon, j’avoue j’avais pris une guest sur la club taxi pirate#06, deux mêmes mais je ne parviens pas à décider l’assemblée des mâles survivants qui vont préférer partir dans la nuit faire une pétanque, munis de quelques bouteilles de pif ! DSC00235

Direction Nouveau Casino, en solo donc. On attaque avec le résident, le bien nommé Stankey Lubrick, électro, house, funk, bien troussé et qui donne soif. Bien envie de monter d’un cran avec un Black Russian, concocté par une nouvelle serveuse qui me sort le grand jeu, shaker et petite paille. Fin du set et voici DJ DISTORT un des fluokids. Jamais trop accroché à leurs sets et/délires mais après quelque enchaînements, entre kitsch dansant et son qui pique, j’admets que… En fait… Pas trop mal ! Voire même mieux que ça !

Petit mec fluet aux cheveux filasses, chemisettes post grunge et lunettes surgelées. Il pioche dans le nerdcore, la variétoche, le funk, la techno, sans trop de vergogne et sans écraser ni compresser les titres. Même le STRESS de JUSTICE passe divinement bien ! Mince, vite, un crochet au bar pour se remettre ! Si je continue comme ça, je vais finir au Showcase avec des T-shirts rayés, échancrés et fluos.DSC00257

Je croise Aurélie ainsi que Jérémie, connaissances nocturnes. Les deux sont à bloc ! On se prépare pour le live. Distort fait un léger versus avec l’un des membres de DETROIT GRAND PUBAH, habillé en savant fou et portant u masque facçon HILL HAVE EYES. Il doit s’agir des Paris the Black Fu, l’homme machine du duo de detroit. Ancien cuisinier, fan de Sf et des sons analogiques. Il attaque par une minimale épurée, mentale, à l’opposé de ce que j’attendais, c'est-à-dire du Booty électro foutraque et électrique. La montée est lente, sinueuse, progressive et fascinante. Le genre de musique qui serait parfaite au Panoramabar… Décdément, je ne m’en sors pas, de cette hantise berlinoise !

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Remontée dans quelques ténêbres en compagnie d’autres déserteurs du Rex. Le chanteur, grand blanc aux cheveux fous, s’avance doucement, entre dans le flot musical, prend ses marques. Passage house, la voix se mélange à la musique, osmose lente, folie contaminante et communicative. DSC00274

Bientôt, il lève une grande bouteille de JACK DANIEL’S et annonce « 2 bottles, one for me, one four you ! ». Hop distribution de sky dans le public surchauffé ! C’est beau ! Comme un christ tourbé du Kentucky ! Etant bien attaqué, je reste en retrait. Allez, on vire booty et le duo nous assène ses derniers hits, dont le génial « Stalking you », qui rappelle les meilleurs moment de MC 900 Feet Jesus / Minister of Noïse, ou « Sandwiches », robotique, hypnotique, minimal, sexuel, poisseux et fabuleux ! DSC00300

Le final est tout aussi captivant, presque la voix nue, du blues écorché, le vrai, celui qui remonte des tripes, passe par le sexe et racle les derniers éclats de noirceur pour les faire disparaître dans les paillettes de la fête. Marvin Gaye, James Brown, ne sont pas loin. Aurélie me propose une after privée mais légère fatigue et sursaut de sagesse. Les afters de mister Réda me manquent déjà ! Une autre fois, sans doute. DSC00306

Personne ne bouge plus, frappé par ce set impérial, fou, majestueux ! Un des concerts de cette année, sans nul doute ! Difficile pour le DJ de reprendre derrière. Flottement mais ça finit par repartir. Je remarque une danseuse furieuse et croit reconnaître un style connu. Par la mordious ! C’est Bérénice ! C’est un immense plaisir de la croiser à nouveau, en fin de soirée, accompagnée d’une amie. Toujours la classe avec des lunettes cosmiques. Lumières violentes, fin de party et retour dans la rue. DSC00310

Je croise une demoiselle qui se claque ostensiblement les fesses en criant Booty ! Une fan des Detroit Grand Pubah sans doute, total respect ! Elle se confond en excuses, y’a eu méprise, je pense mais y’a pas de mal ! Perfect dent for a perfect evening !

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Retour hasardeux dans le petit jour, les immeubles torves me saluent Porte d’Orléans et je me demande qui a gagné la partie de pétanque nocturne.

http://www.myspace.com/detroitgrandpubahs

http://www.myspace.com/distortmusic

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