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Le Blogueur devant le Seuil
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17 juillet 2008

Lost Week Ends : Clubbing en Mai

DSC00300Lost week ends

Petite glissade temporelle et retour au 16 mai avec la soirée AUDIOFLUIDS, soirée privée, flyé par portable, un loft énigmatique, un code secret, quelques DJ en pointe. Errance parisienne, invocation du GPS avant de trouver la porte d’entrée et de tomber sur Syl Et Guillaume. DSC00288

Un lieu étonnant, appart privé d’un photographe qui loue l’endroit, notamment pour quelques tournages de film X. Ce qui explique peut-être la présence d’un billard, de mannequins de plastique et de traces mentales et poisseuses sur les piliers. Passage des ectoplasmes ? Le lieu ressemble vaguement à la cantina de Mos Esley mais est chaleureux malgré le manque de droïds et de stormtroopers. Et qui dit soirée privée dit libre fumage sur une piste un peu vide au début. Squattage du bar, triple vodka pomme histoire de se dérouiller.

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SOLIMAN commence le set, house minimale avec un ou deux titres plus surprenants basés sur une voix dark Electro. DJ HAK, organisateur de la chose, en versus avec son comparse DY’ZON, FRED SIERA pour un set bien péchu, SYL SOUNDAY avec un passage en demi-teinte, très bien sur le début, assez soft prog puis break un peu tendu qui passe à côté. Sans oublier le gros morceau STEVEN ENGELMANN, résident des soirées XXX à Berlin et tête pensante de Berlinism. Le DJ Allemand a motivé ma translation corporelle ce soir. Pas loin de deux heures d’une belle techno, housy, fluide et sinueuse qui n’oublie pas l’électro oldschool et n’hésite pas à remplacer les structures minimales par du dub fascinant. DSC00266

Ca se remplit doucement, je recroise des visages connus, habitués des afters de chez Réda, demoiselles bondissantes, dont une Stéphanie qui me bombarde de questions, je me vieillis de quelques années et elle disparaît tandis que je me laisser bercer par des fragments calcaires dans un cocktail mouvant. Au final, une belle soirée, un peu longue à se caler mais bien enveloppée dans une house très frenchy, classieuse contrebalancée par une tech rigoureuse et bien hypnotique. DSC00283

Par contre, qui dit soirée privée dit fermeture rapide du lieu et sortie discrète dans la rue. Une after, peut-être. La Java ? Pour la fin d’un plan Karat, mais on nous informe que c’est mort. OK, no malaise. Retour à pied, sortie du Gibus, je croise quelques groupes lookés ghetto crunk/électro/R’n’B. Micro-shorts et chaînes en or. DSC00286

Le lendemain, TAXI CLUB pirate numéro 6, chroniqué dernièrement puis au final, je remets ça le dimanche soir 18 mai, pour la before Freak’n’Chic au Bato. Un plan before, ça devrait passer, rentrer tôt, sérieux, tout ça… Les excuses habituelles. DSC00235

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Retrouvailles avec Stef, BB et la bande à Fantômette, hésitation au départ puis passage express au Quick où l’infernale mascotte aux cheveux de frittes tente de m’hypnotiser avec ses sets de table maudits. Retour au Bato pour le set d’intro de DYED SOUNDOROOM qui va assurer comme une bête, une fois de plus ! De la house qui tape qui donne envie de bouger les bras en l’air, la tête dans les paillettes glacées d’un Black Russian, par exemple, au hasard ! Un set assez long qui précède celui de LOCO DICE, (de chez Minus – Desolat) venu à l’occasion de la sortie de son album, 7 Dunham Place. Pas mal mais un peu en dessous de la performance de DYED, malgré une optique plus minimale, entre ombre menaçante et soleil housy. Mais bon la formule commence un peu à s’émousser. DSC00247 DSC00267

Un public très beautiful, comme souvent au Freak’n’Chic, hilare, festif. C’est blindé, ça se bouscule des bras mais l’ambiance est supra bonne, vibrations bien peace, sourires et salutations. Je recroise Syl, Guigui, Amar, Marianne ainsi que quelques DJ/clubbers bien connus. Le petit monde est de sortie. MARC ANTONA arrive et parvient à maintenir la pression après le set correct mais syndical de LOCO DICE. Les heures s’allongent et il semble bien que le Bato va rester vaillant jusqu’à la fin. DSC00255

Pourquoi pas… Dan Ghenacia, le boss, prend alors le relais avec son mac zébré, peut être une survivance des années du Zèbre de Belleville. Je fatigue un peu, car le mix pédale un peu dans la semoule. Hésitation, Dyed a l’air de se préparer pour un deuxième service mais je vais disparaître ici, dans une dernière cigarette, sortie et attente d’un taxi en haut de la rue.DSC00272 

Le week end d’après, nous sommes le 23/05, commence au KLUB pour aller revoir MILLIMETRIC, immense bonhomme dont les mixes ANONYMAT ELECTRONIQUES hantent toujours mes fichiers mp3. Captage avec Dora qui m’attaque dans le dos, Véro et mister Tupperware avec qui nous devisons longuement Fantasy/SF au bar du sombre club pendant que K.Oz chauffe les amplis. Goodkind, Erikson, Gemmell, Colin, Ahston Smith, Daniel Walther, Damasio and co. Son moyen, pas la foule, une morne soirée se prépare. Millimetric parvient toutefois à sauver la nuit avec un mélange de techno dépouillée et de percussions tribales et sèches. DSC00234

Ne pas s’éterniser, toutefois et poursuivre la nuit avec Véro vers l’OPA, why not, éviter les combats de chiens urbains et arriver dans une soirée moribonde, cube fumeur, ambiance écarlate, blagues lourdes et épaves s’écrasant sur les canapés, les murs ou les rares demoiselles encore présentes. DSC00249 DSC00252

DSC00259Le lendemain, 24 mai de l’an 2008, j’ai encore de l’énergie électro disco à revendre et je fais route vers le Batofar, une fois de plus, pour un KICK OUT THE 12’S avec en vedette THE GLIMMERS, étonnant duo composé de David Fouquaert et de Mo Becha, compression disco/house dans le style des 2many DJS mais sans le côte parfois esbroufe de leurs homologues. Un set purement festif, à 100 à l’heure, loin des modes, piochant partout pour en extraire des belles pépites, malgré une certaine fatigue, je m’éclate bien dans les recoins obscurs de la salle et reste même pour le set de clôture de Hardrock Striker, électro rock disco aussi bien dosé que les alcools du vieux rafiot. DSC00261 DSC00278 DSC00293

Sortie et retour par la RN20. La station service du carrefour fait comme un écho à celle de Berlin.

Mercredi 28, dans ma banlieue, à la faveur de la traversée d’une terrasse de café, on me décrit comme « celui qui s’est fait viré » 50 fois du Rex. N’importe quoi ! Légendes urbaines, rumeurs nocturnes.

DSC00294 DSC00295Donc retour à l’OPA pour y retrouver Val et un groupe pop/rock qui passe comme de l’eau chaude. MARIZIBILL.Val revient d’une virée en Iran, chez sa nouvelle copine et m’offre en cadeau un minuscule paquet de clopes, symbole des meufs rebelles d’Ispahan. Je vais ensuite faire un saut au VIP, pour respecter une promesse brumeuse et incertaine. Mémoire en panne mais peine perdue, la porte reste close. Soirée happy few costards et blondes over maquillées. Retour avec l’ultime métro. DSC00303 DSC00304

Jeudi 29, passage à la librairie "au comptoir des mots" pour y écouter Guillaume Lebeau (mister Van Helsing lui-même), débat sympathique avec Marin Ledun, déjà croisé l’an dernier à Metz. Seconde tentative pour passer la porte du VIP room, muni d’un pass afterwork. Une tendance qui prend de l’ampleur face à l’effacement progressif des afters sur Paris. Déplacer la nuit, en faire une usine à cadres sortant du bureau et se ruinant avant 2 heures du mat en écoutant de la house filtrée. Le décor est plutôt pas mal, vitres et lumières mais la musique est très quelconque et l’ambiance moisie. Je tente une conso, vodka/pomme avec du vrai jus de fruit, délicieux et trouble. Un titre rappelle subitement Villalobos… Je contacte Stef, à priori une soirée LUCIANO pour les 20 ans du REX. Je me laisse donc tenter ! DSC00309

Le REX des grands soirs ! Blindé et rigolo avec son lot de potes et de têtes connues. Retrouvailles avec Mia en super forme et une Jagermeister pour fêter ça ! D’ailleurs, ce soir, je me cale sur les pipettes remplies du liquide magique. Pas super à l’aise en costard cravate mais ça ne fait rien, je m’en poutre ! Bon set intro de D’julz puis un très très beau live de DUBFIRE, bien volcanique, deep, posé et furieux ! Enorme ! Le créateur du label SCI+TEC est un vrai poids lourd de la prod et des hits tech/house. DSC00314

On va encore lâcher la nuit pendant quelques heures, se faire secouer par une musique aux racines profondes, autant indus qu’EBM/Dub/techno et qui se développe dans les hauteurs les plus insondables du son CADENZA ! Futile et inutile de résister. DSC00317

LUCIANO arrive et prend le relais, imparable comme à son habitude, carré, impliqué, puissant. La force des moustaches et du marcel à rayures. Impossible de quitter la piste blindée. Rayon freaks, ça délire pas mal aussi, un jeune homme me touche les fesses, j’ai maigri on dirait, plus osseux. Trois fois c’est un bel hommage, 7 fois ça commence à être lourd, jeune homme ! Enfin tout de même. Vu Molly, Amar, BB et Aurélie, dotée de superbes ailes de fée. Un joli slow, une Jager, j’entends la mer et les vagues minimales douces et fracassantes. En guise de méga bonus un versus Luciano/Dubfire puis descente avec D’julz. Fin de nuit, Shun me pince la panse avant de me reconnaître et de me relooker façon extrême corporate. Je consulte mon datapad, il est temps de s’éjecter. Achat du briquet commémorant les 20 ans de la boîte et attente sur le quai du métro en compagnie d’un E.Book de fantaisie héroïque, assez moyen. Lord of the Isles, très lent et descriptif. DSC00330

Magnifique nuit cadencée et vibrante. Se perdre, se trouver.

         

myspace.com/stevenengelmann

http://www.myspace.com/djdubfire

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