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Le Blogueur devant le Seuil
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29 novembre 2008

Clubbing en aout

Un été Freak et Chic part 3DSC00264 DSC00304

Fin aout, pas grand-chose à se mettre sous l’oreille, hormis les imparables Freak’N’Chic. Je scanne donc les sites divers, traque les mailing lists et tombe sur une « SOUVENIR LABEL NIGHT » au Social Club, le 29 août. L’occasion de revenir dans un de mes anciens clubs de prédilection. J’opte pour un curieux look de joueur de foot japonais fan de Lynch, ce qui me vaut quelques menus problèmes pour passer l’entrée. La casquette sans doute. Captage de Stef, BB. Aline et Véro et je parviens tout de même à entrer dans l’ancien Triptyque. Un lieu précisément hanté par de jolis souvenirs minimalistes, ou peut-être est-ce l’inverse. Je suis le ghost qui revient glisser sur le dancefloor. DSC00234

Pas évident de reprendre ses marques alors qu’un homonyme, graphiste de grand renom a refait l’intégralité du club façon Tron sous Séconal. Lignes droites, murs sombres, un labyrinthe de néons. Nouveaux videurs, plus regardants que l’équipe dernière mouture du « Trip »qui se contentait de virer la viande saoule, au fur et à mesure. Le club semble plus froid, médical, boucherie goth bardée de néons mais assez vite, je retrouve mes réflexes. L’escalier principal, le vestiaire, le coin lounge, le bar et une zone fumeur, façon Rex, dans un couloir un peu plus long, ambiance Nostromo du cancer. RUEDE HAGELSTEIN doit ouvrir la soirée, de la minimale classique assez imprégnée de la touche de l’été « Dubfire ». Second couteau du Panoramabar ? On attaque le dancefloor avec Aline escorté par quelques verres de TGV ou de blanc. Pas la foule mais ça se remplit peu à peu. DSC00238

TIEFSCHWARZ prend le relais et la soirée décolle vers une électro plus barrée, tordue mais dansante. Pas mal la cabine DJ en hypercube rouge ou bleu ! Argento en Minimale. PIER BUCCI vient se placer pour son live. Toujours la même dégaine et la même écharpe. Malgré quelques bon passages très Jamaïca/Amérique du Sud, j’accroche toujours aussi peu à ses lives. Trop classique, à mi-chemin entre le daté et l’opportunisme. Tudieu ! Pourtant BUCCi est capable de sortir quelques tracks fabuleux. Je retombe un peu et vais m’intoxiquer dans les corridors ou laisser des pourboires pharaoniques à l’une des serveuses. En mémoire d’une étoile tatouée sur une hanche… DSC00248

Pas de guest mystère au final, retour au DJ d’avant, quelques battles plutôt bien foutus pour boucler la soirée. Abordé par un grand chauve, certain que je suis sous une influence psychotrope alors que c’est un simple retour après un été passé à écouter du « September ». Je rattrape un certain retard. Sortie dans une belle aube. DSC00259

Le lendemain, juste un apéro de programmer avec Denis et son frangin, vieux pote des années rennaises. Eventuellement un passage au Nouveau Casino, histoire d’aller supporter la cause de l’excellent site Com2daddy. Ne rien prévoir, juste improviser. Métro désert et première escale au Baron Rouge avec les collègues de travail du frangin. Quelques verres de blanc en starter avant de passer au Saint-Sauveur, rade de red-skins, assez rock and roll, qui abrite outre de belles peintures murales, une divine fontaine de Jagermeister. DSC00261 DSC00270 DSC00265

D’autres verres puis passage chez la copine du frangin, en fin de repas. Champagne, moutons exorbités et lectures de textes érotiques. J’hérite des « Aventures érotiques du bossu Mayeux », quelques mots bien paillards. Mais déjà la nuit est bien avancée et il est temps de filer vers le club de la rue Oberkampf. Coup de chance, je rentre pile pour goûter à l’étrange cocktail offert aux fidèles de Com2daddy. Vin pétillant ? Jus de fruit, une lichée de vodka. Bizarre en tout cas… Pour faire passer le goût, je repasse sur le Black Russian. Je suis servi par une nouvelle qui balance ma mixture dans un verre à bière. DSC00279

Goûtons à cette démesure pendant que vont se succéder FROM KARAOKE TO STARDOM, en live, FRANKIE, PEPPERPOT et YAKINE. Croisé Stef and co. Il m’offre un verre, mais les deux dernières consos ont eu raison de ma résistance. Je décline et peine même à terminer mon Russe Noir. J’ai ma dose, je danse entre la lumière argentée et les ténèbres suiffeuses de la piste. Descente dans son inconscient et danse terminale, dans le sillage d’une japonaise en chemisier à pois. J’émerge quand les lumières finales se rallument. Agression visuelle. DSC00283

Je termine dans la boulangerie du coin, en compagnie d’une certaine Gina qui doit partir pour une île grecque, d’un croissant et d’une part de pizza. Mystère des fins de soirées…

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Vendredi 5 septembre, retour au Social Club. Au final, j’apprécie la nouvelle configuration, le lieu, qui alterne le chaud et froid, le public, jeune mais pas uniquement. Il s’agit d’une soirée GET THE CURSE, complément en vivant, sons et sueur du très bon blog musical blindé de podcasts. Je me mets sur liste, pour éviter la barrière de la semaine dernière mais comme j’arrive tôt et looké moins freak, ça passe plus facilement.

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Quelques TGV pour lancer la machine en écoutant les DJ, MIKHAIL et CLEMENT MEYER. J’accroche moyen, un peu trop retenu, carré, rien de dépasse. Du bon goût minimal house. A la fois difficilement critiquable mais trop neutre, à mon goût. Squattage du bar en attendant FRANCOIS K, une légende du genre disco/house, from Rodez to New-York, immense producteur (Kraftwerk/Depeche Mode) qui a mis à point d’honneur a faire ses réglages sonores.

D’emblée, ça change ! Gros son, puissant et rond, profond et lumineux, pour un très long set progressif et sans aucun temps mort. On commence par les Dufiries de saison, « Charlotte » puis l’énorme « Grindhouse » très bien calé. Et dire que j’ai joggé tout l’été là-dessus ! Du coup, je passe en mode EBM. Un set très éclectique puisqu’on évolue de la Minimale, au Rock en passant par un « Justice », du « Nirvana » et qu’il nous assène même un petit Lenny Kravitz, « are you gonna go my way ». DSC00300

Ayant bien sué pendant cette démonstration prodigieuse, je me replie vers le bar pour un nouveau verre de TGV. On se comprend mal et on m’en fait 3. Heu… Oui mais non… Nouvelle escale dans le boyau fumeur ou je discute avec un jeune homme et sac opine, ancienne connaissance d’ici, à priori. Aline. Souvenirs brumeux. Diverses discussions, bonne ambiance et rencontre avec Rita et son copain suédois. On évoque Porto, on troque nos boissons. Une demoiselle qui s’en va me cloque un piou et disparaît. Mais enfin que… ?

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Retour sur le dancefloor en compagnie de Rita, vraiment très sympa. J’aurais bien afterisé mais à part le Rexy, je n’ai rien repéré et le Rexy… On va garder ça pour une autre fois. Retour à la base, en oblique, la tête un peu en biseau… En tout cas, bien heureux de cette soirée, bon son, bonne ambiance et une touche d’improbable. Chope la malédiction !

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Laissons filer quelques jours et nuits et retour au Bato le 18 septembre pour la « Closing Party » des Freak’N’Chic avec en bonus les projections des photos de Stef . On commence avec DAVID K. Une belle house bien profonde qui me ravit et me refait danser malgré la fatigue salariée. Un jeune homme pose sa tête sur mon épaule puis se fond dans la lumière. J’étais parti pour la vodka/pomme, mais Joe me pose mes Black Russians directement sur le coin du bar désormais donc… Alleeeez !

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STEVE BUG, le boss de Poker Flat, un des quatre grands de la Minimale.

Un mec décharné et concentré, qui délivre une électro à la fois aride et sensuelle, mouvante, claire et perturbée. Son passage est immense, vertical et furieusement mental. Même s’il est moins charismatique et moins exubérants que les autres, BUG est tout aussi génial. Pas d’effets faciles mais une construction lente et progressive, circulaire, troublante. Je reste donc jusqu’à la fin, cloué au dancefloor, à vibrer avec les freaks dans mon costume chic.

L'été meurt dans cette pulsation idéale.

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