Clubbing d'automne

27 décembre 2008

POUSSIERES ELECTRONIQUES

Une journée qui commence par un petit jogging, qui continue par une bonne heure de Capoeira. Juste un test, pas accroché, je suis trop raide, impossible pour moi de mêler la danse à un art-martial. Le corps bien chauffé, je me rends toutefois, en fin de journée, au Bataclan pour une ELECTRO LIVE NIGHT pour me changer un peu de l’avalanche minimale des semaines dernières.

Arrivée tardive et je rate FORETASTE et surtout COMMUTER. J’ai un peu la rage et ce n’est pas l’écoute du groupe allemande de synth pop DE/VISION qui va sécher mon agressivité hormonale. Trop de sport, ça énerve. Une petite vodka/pomme pour me recadrer tout en écoutant distraitement les pouet/pouet électro de DE/VISION. Je suis vraiment bien loin de cette scène pop/électro maintenant. C’est très classique, carrée, la voix passe pas mal mais ça me laisse de glace.

La salle est étonnament vide, malgré la gratuité de la soirée et son heure avancée. Le décor, très sponsorisé par Surcouf et Intel est assez rigolo, très cyber-punk, méga-corpo, l’odinateur est vôtre ami. Le sponsor va même balancer des clés USB et faire gagner des DD. Public jeune et dispersé, peu concerné, mélange de geeks venus serrer du matos informatique, accompagnés de leurs petites sœurs émo/goths. Je me sens plombé. Passage au carré fumeur et rencontre avec le sémillant Peter Rainman de Chez People Theatre.

Retour sur la piste pour quelques bons passages électro de transition, bien tek, électrique. De quoi se dérouiller en attendant ONETWO soit un groupe de vieux hybrides composé d’un ex de chez OMD et de l’ancienne chanteuse de PROPAGANDA. Ok, correct, sans plus. Belle voix, chansons pop carrées mais le corps semble mort, paysages désertés. Et même les rappels avec un véritbales bombardements de hits archi-connus, Enola Gay, P-Machinery, ne parvient pas à faire renaître la magie de la vague froide. Rester, partir ?

Mais déjà le public déboule pour la soirée SABOTAGE. Il me semble que j’en avais eu de bons échos dans un passé proche pendant qu’un vieux freak tape la tchatche dans le parking fumeur. DJ STIFF et DJ REEKHAN. Des patronymes qui ne sont pas répertorés dans mes mémoires sectorielles. Mais en effet, c’est du lourd ! Du Hit bien puissant, forgés dans les maudites 80’s. Du Noir Désir, du Nirvana, du THE OFFSPRING ! Non ! Keep ‘Em Separated. Ambiance chauffée au rouge, touriste mexicains hilares et jeunes demoiselles au taquet. Bien festif comme souvent au Bataclan et changement brutal avec la synthpop informatique précédente.Un bon petit NO ONE IS INNOCENT, la peau, et final avec TIME OF MY LIFE !!! Ça change de la minimale. Impression d’une super New Wave Day bien électro/rock avec son paquet de Big Beat, Chemical etc…

Transition métroïde puis je rejoins le Bato pour l’after SWEETPEAK, en édition spéciale TECHNO PARADE, en étant sacrément altéré par l’enquillage de TGV et autres vodka/pomme. Ça tangue un brin ce soir, clapante des mains et j’échoue au bar où le Black Russian m’attend déjà en faisant crépiter sa glace noire et pilée.

Excellent set de RADIUM, l’ancien Micropoint, bien hardcore/tech avec quelques emprunts à des structures plus récentes. Bien énervé, bien percutant. A fond de dancefloor dans les lumières argentées. KRISTOFO / NOSTROMO parviennent à bien maintenir le rythme, bien tech et YAN X en résident des afters Sweetpeak est également bien motivé. Passage d’Aurélie, toujours en fée, tandis que j’achève de disparaître dans mes brumes intérieure avant d’émerger dans un soleil timide.

Poussière électronique, de la synthpop au hardcore en passant par le rock électro.