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Le Blogueur devant le Seuil
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19 mars 2009

De vieux rongeurs martiens (clubbing novembre)

De vieux rongeurs martiens  DSC00309

15 novembre.

Bien remis des vibrations Lucianiennes des jours derniers, je repère un festival diantrement intéressant au Nouveau Casino. Music’Allemand. De plus l’annonce de la mort de James Crumley m’a un peu plombé. Je dois toujours avoir le « Dernier Baiser » dans un des tiroirs de mon bureau, entre deux canettes de Redbull. DSC00237

Départ tardif et j’arrive au milieu du set de MIT, du rock électro avec un chanteur geek. Bien fait mais je ne rentre pas dans le trip. Un black russian pour lancer la machine et je tente de me glisser dans la foule estudiantine et assez dense. Les visuels sont de toutes beautés, du rouge qui explose, des projos assez bien foutues.

DSC00239 En guise de transition, nous avons droit au fameux Charlie O. Clone de Charlie Oleg mais qui pioche avec jubilation dans le répertoire techno/Minimal. Je capte moyen au départ et puis, après quelques titres absolument méconnaissables, on se laisse porter par cette ironie décalée, lounge et jazzy. L’occasion de repasser au bar et d’attendre les stars de la soirée, à savoir Mouse on Mars, groupe électro/tech de 1993, revenu récemment sur le devant de la scène avec leur projet Von Sundenfed en compagnie de Mark E. Smith de the Fall. Je ne sais pas en attendre, j’en ai plutôt de bons souvenirs mais je n’ai pas entendu leurs dernières productions.

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Le duo s’installe et dès le début, ça s’impose, c’est vivace. Encore assez étonnant avec des collages tech/ batteur live et des projections assez saisissantes, dessins de visages hurlant et textes politisés. Entre la minimal, la house rêche mais dansante et des montées vers un rock noïse bien sale et dévastateur. Le final est également surprenant avec une guitare et un chanteur qui scande « Polizeï ! ». Plus trop l’habitude de ce type de happening mais pour une fois, ça reste assez cohérent. Bœuf techno/live écorché. DSC00246

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Un double jack, bien servi pour honorer la mémoire de Big Jim. Comme une envie d’altération. Beaucoup de gens, venus pour le live, partent pendant un nouveau passage de Charlie O. Je croise Léna, Marianne et d’autres figures connues. Quelques clopes dans le bocal puis je me termine dans la danse pendant le set d’ADA, ANTONELLI, clôturé par Phil Stumpf, toujours au top. Sélection nickel housy/minimale assez funky. Le peuple de la nuit s’émiette et je vais moi aussi partir, vers la fin. Pas de suite, juste revenir. Sur un trottoir, une des danseuses blondes est en larmes. Juste demander si tout va bien puis retrouver la station Parmentier. DSC00285

Avance rapide le 21 novembre. Passage chez Stef pour un apéro politique devant l’élection socialo. Cette affaire me stresse assez. Sego, dernière future chance qui au final ne passe pas. Bon, allez, pas se laisser abattre et descendre pas loin d’une bouteille de vodka/get à deux. DSC00287

Résultat, arrivée à Oberkampf dans un état second et limite. A tel point que le videur du Cithéa Nova nous bloque. Mais avant les tractations pâteuses, Yann ! Un pote breton qui vit dans le coin, se pointe. Parfait, on filtre et on va pouvoir se laisser porter par la minimale toute douce et classieuse de Patrick Chardronnet. DSC00295 DSC00296DSC00306

Etrange soirée, à la frontière du coma et de la magie pure. Je tombe sur Faci, quelques rescapés berlinois, Liza et autres habituées des afters. Pas mal de discussions, au bar tandis que je découvre le lieu. Pas mal. Rade nocturne avec colonnes, éclairages violets et une salle fumeur. DSC00303

Au bar, je sirote de la vodka pure dans des tasses. Curieux parfum d’abricot. Yann finit par partir et une demoiselle m’aborde, on se serait vus à une after de Réda, l’an dernier. Elle avait 19 ans à l’époque, et 22 maintenant. Impression d’être un rongeur pris dans des phares.

La musique est idéale, le son Poker Flat, avec la touche faussement facile de Chardronnet, le son clair, les nappes, les douces montées. Un peu en roue libre sur le plancher. Je ne capte plus grand-chose mais je glisse sur un bonheur musical.

Escale enfumée où je peux presque deviner la grande clarté qui ondule de l’autre côté de la vitre. Echange de clopes, gorgées diverses. Retour sur la piste, à fond cette fois, éradiquons les derniers bastions de rationalité.

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Bref sursaut de lucidité à la fermeture. Rentrer à la base avant la désintégration et les attaques de loups-garou.

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