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Le Blogueur devant le Seuil
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4 novembre 2009

Clubbing juin

DSC01529Les serpents de Juin DSC01647

C’est un curieux entre-deux.

Un passage entre Mai et Juin, cette seconde soirée à la Villette, après the Body hier soir, the Mind, en cette douce nuit dédiée au label qui représente la Minimale à savoir Minus ou M_nus. Lookage plus fun/coloré que hier mais je garde l’option, veste, chemisette, chapeau. Pour contrer le manque d’alcool fort, je m’équipe d’une bonne vieille flasque de vodka pure. Autant y aller franco !

DSC01540 Dans la file d’attente, je tombe sur mister Pass-Pas, ainsi qu’un ancien videur du Bato. Déjà des têtes connues. On commence par BAREM en set d’intro, très bien, assez rentre-dedans direct, pas de lounge ce soir ! Je rencontre Faci bien à bloc puis pas mal de vieilles connaissances des afters de maître Réda. Belle nostalgie et nous décidons de mettre en commun nos ressources festives, vodka, cigarettes, redbull and co… DSC01537 DSC01531

Ce coup-ci, les fumeurs n’ont pas été oubliés comme hier et on peut s’intoxiquer tranquille, au dehors, sous les arcades en fer forgé donnant sur le grand parc. GAISER prend la suite, toujours du lourd, du costaud, de la Minimale/House bien énervée avec des sons riches et un registre plutôt ample, en particulier grâce à quelques nappes surprenantes.

DSC01546Vraiment du pur plaisir, partagé par un public en parfaite communion avec l’ambiance estivale et solaire. Mais il faut déjà faire place au maître suprême, RICHIE HAWTIN. Inventeur glacé du genre. Ce soir, il a décidé de taper dans le registre « dur ». C’est très percu, très house décharnée sans délires expérimentaux. Je reconnais le classique de Villalobos mais passé à la meuleuse à béton. Le light show est également dans le même ton, lumière blanche, très crue, fondant sur les murs immenses. Un ambiance un peu curieuse, comme funèbre, comme s’il fallait en finir, ce soir, avec son propre genre. Tuer sa propre création, enterrer sa Minimale/Frankenstein et voguer vers d’autres eaux. DSC01556

La halle est remplie, public un poil plus âgé qu’hier et la vibration est fabuleuse et freaky à la fois. Croisé Pauline du Bato, Vince, Syl et Alice en mode « pause-clubbing» a qui je troque ma dernière clope contre son fond de vodka-redbull tandis qu’elle se fout de moi alors que j’essaye d’envoyer un SMS. Je tape comme un vieux, tout lent. RICHIE continue son très long set mortuaire et ouvre idéalement pour MAGDA. Le set est proprement terrifiant ! On se croirait au cœur du Mordor ! Lumières brûlante et une électro râpeuse, sans concession aucune ! DSC01565

Je suis bien altéré, je dois avouer, mais également très bien, j’oscille dans cette musique risquée et incandescente. Le bar se retrouve vidé de tout alcool vers 5 heures, plus de red, plus de champ ‘. Le public a tout bu, les gens dansent, sont à fond. C’est d’une beauté qui touche à une forme de perfection.

DSC01573 Sur la fin, MAGDA, en reine-lézard, nous achève par du Cobblestone Jazz puis par un remix vraiment louche et profond de Art Of Noïse. Je ne m’étonne plus de rien, j’ai dépassé les frontières. Deux gentils perchés en profitent pour me donner des plumes violettes et customiser mon chapeau. Me donnant un style encore plus « Pimp ». « Pimp my clubber », un nouveau concept ? DSC01588

A la sortie, je tombe sur Aurélie, un peu fatiguée.

Retour dans le premier soleil. DSC01591

Quelques jours plus tard, le 13 juin, je repère une soirée « Outside Moëbius » à la Bellevilloise. En ancien fils du « Métal Hurlant », fan de l’Incal et du Major Fatal, je parviens à décider ma femme et ses amis à passer la soirée là bas. Pot en terrasse, douce ambiance bobo et restau moyen. On s’éternise un peu, quelques bières et au final, je suis trop loin pour revenir à la Bellevilloise et du coup je me replie à ma seconde base, nautique et rouge, le Bato. DSC01601 DSC01606

Il est tard ou tôt, je suis déjà bien altéré, mais l’envie de danser secoue ma carcasse décadente. Bonne petite affluence, je squatte tranquillement la terrasse. Toujours de bonnes surprises aux soirées IMBROGLIO, mais j’ai raté les stars et je me laisse porter par la house bizarroïde de KIMO et les classiques de TIBO’Z. DSC01621

Du plaisir dans des sonorités old-school, dérive mentale en oblique. Danse osseuse avec des spectres blonds et je passe en mode suicide-alcoolique en alternant bière et sky. Discussion avec une certaine Kenya et un jeune à bloc, bien sympa. DSC01641 DSC01646

Une belle aube se déconstruit devant moi sur le chemin du retour.  Mais je profite d’une bouche d’égoût, symbole circulaire, pour y déposer une dernière offrande, bière/sky et ainsi éviter les ultimes gorgées fatales.

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Léger break, mais déjà s’annonce une Backstage en ce 19 juin ! Passage obligatoire et fidélité oblige ! Du coup j’arrive tôt pour écouter le beau mix de Brian et DOLIBOX. Pas mal de connaissances. Les survivants de l’ère Minimale et captage du posse habituel, Stef, Amar, Valentine and co. DSC01658

La soirée se développe doucement, bien calée dans une house minimale de bon aloi, Les pots s’enchaînent, la fièvre monte peu à peu. Mais à l’arrivée d’ARK, la Backstage va passer dans une étrange dimension. Le gars porte un débardeur blanc, blondinet fantasque, bien énervé.  DSC01683

Et… La Minimale se fait submerger par du funk très FM, à l’ancienne. Retour vers les années 80’s, au début des « hits des clubs ». Sélection curieuse, cheesy, limite grinçante. Bizarrement, ça me fait bien marrer et je lance la machine à danser !  DSC01686

Dans cette étrange musique, au final assez gonflée et limite, bientôt huée par le public, je me fais aborder par une charmante demoiselle qui bosse chez Tigersuhsi. « Tu danses tout seul ou bien ? » DSC01689

L’altération est déjà bien entamée lorsque nous dansons dans les lueurs étranges. Paroles curieuses portées par ce funk venu du fond des temps. Substances allergènes. Mélanges interdits.  Pause double-sky tandis que ARK se fait un peu jeter pour être remplacé par AUDIO WERNER. Classique DJ berlinois tendance Minimale en béton armé. Un peu de mal à rentrer dans son set rugueux et ultra calibré mais à force, les structures reviennent et on se laisse porter. DSC01703 DSC01701

Continuons à danser jusqu’au matin avec Jos, Stef et autres puis au final, les survivants vont céder à l’appel d’une ultime after aux 4 vents. Nous embarquons un musicos ou DJ de Marseille dans la sarabande terminale alors que d’autres groupes se forment, s’émiettent. DSC01705

On y retrouve mister Jedsa pour  de la bonne petite house. Presque personne. On tombe sur quelques vieux briscards, dont Nadia et Vanessa, peut-être. DSC01710

La matinée commence doucement. Je ne reste pas très longtemps dans les tentures rouges. Une véritable after à la texture de fin de fête, comme s’il fallait tirer le rideau, au moins, ce jour… DSC01711

Le 21 juin, je ne sais quel démon me décide à faire une virée pour la fête de la musique ? Je tente le Bato avec Sylvain et ses amis mais c’est lourd, encombré, filtrage ultime. Dommage, les quais étaient plutôt sympas. J’aurais du suivre les jeunes tribeux de l’autre côté. J’attends avec les jeunes bourrés puis lassé, je rentre direct. DSC01719

Nous sommes déjà le 25, passage rue Muler chez Baleine Noire. Quelques bières au sein du curieux cabinet puis escale au pub « Le FROGS » pour y prendre mon repas. Une bière brune qui manque de m’achever avant le début de la soirée au Bato qui doit lancer les FREAK N CHIC de l’été. DSC01722 DSC01725

On commence avec :TERRY : toujours nickel, DAN GHENACIA, le boss, qui ce soir est vraiment en forme et ouvre pour REBOOT de chez Cadenza, bien puissant,. Il nous distille une house plutôt ouverte, assez savante… Pas mal du tout. Je me démène comme un beau diable, croise Vivi, HAK, Syl and co. Les fidèles.

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Je fatigue assez vite par contre et rentre vers 4 heures. Boulot demain, un peu de sérieux tout de même !

Le lendemain, j’enchaîne avec un apéro SF en compagnie de Val de Sylvain et d’une de ses copines. Ambiance assez fermée. Petit cercle de la SF, du coup, on reste dans notre coin. Passage ensuite dans mon restau magique, le Fuket, rue Oberkampf, en prévision d’une soirée WET FOR ME au Nouveau Casino. C’est surtout TETINE qui me motive, vu que j’adore leurs clips et leur mélange électro rock brésilien, sans complexe. Et vu qu’il y a aussi MAUD (de Scratch Massive) et La CARDINI ! C’est à ne pas rater. Ni Val, ni Sylvain ne suivent et je me pointe en solo devant le club. DSC01762 DSC01764

Je tombe sur deux étranges mais sympathiques lascars qui s’imbibent de 8.6 en dégoisant sur la Dark Folk et en reprenant en cœur des titres de « BRUTAL FRONT » et autre standards Oï. Second degré, déconne, bien sûr mais ça me tend légèrement la fibre. Surtout vis-à-vis du videur qui semble modérément goûter cet exercice de provocation d’exégète.

J’arrive quand même à entrer, en sacrifiant un peu mes nouveaux amis, disqualifiés à cause de leur cannette. Plus de batterie dans le télé/appareil photo, juste deux impressions fugitives sur TETINE. Le groupe me déçoit violemment en live, passé les deux premiers titres bien dansant. Trop foutraque dans le mauvais sens du terme voire sirupeux.

Je tombe sur Fantomette puis me laisse happer par le set classieux et sublime de MAUD. De la belle ouvrage, une électro fine et qui ravage en douceur. Voilà mister Stef et on va rougner sur CARDINI toujours au top !

Fin de soirée un peu destructurée. Une grande Black m’accoste.

« T’as intérêt à être homo, toi ! T’es trop beau gosse, tu ressembles à un vieil acteur ricain ». Après computation, il s’agit de Billy Bob Thornton. Ha oui, vieux vieux quand même. Mais classy donc on va prendre ça pour un compliment. Nous portons un toast à mon gamin. He oui, hétéro désolé, marié, père de famille, tout ça quoi ! Mais partageons ce verre de vin blanc et dansons jusqu’à franchir la barrière altérée !

C’est déjà la sortie ! Stef cherche les étoiles sur son IPhone et je me dis que la soirée était vraiment pas mal, dans le ton de certaines nuits passées au Pulp.

Le 28, je me traîne comme une âme en peine à EAUBONNE pour un festival Polar. DSC01766

Je suis surpris par cette journée qui se révèle passionnante. Accueil grande classe, débats intéressants et quelques belles rencontres. Tellement bon qu’on se termine chez mister Nicolas Jaillet, un auteur d'Après la Lune, à boire quelques verres et à grignoter des légumes.

Je rentre bien trop tard, le pas sinueux, comme un serpent estival. DSC01769

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