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Le Blogueur devant le Seuil
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12 janvier 2011

l'Extra-monde

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Retour fin novembre pour évoquer quelques soirées, décalage temporel, rétro chronique. DSC02423

Il y a tout d’abord cette curieuse NEW WAVE DAY, ambiance cœurs brisés et confessions de comptoir, TCO et Ryan bien en forme, quelques verres offerts qui nous achèvent. On se trouve sur les quais à discuter avec un rugbyman sudiste et sa femme. Final dans un rade de la Porte d’Orléans pour une after café/pmu. DSC02427 DSC02428

Le lendemain, c’est une attaque de macarons venus de mars avant de filer à Roissy pour un salon du polar. Pas grand monde, journée un brin morne mais le couscous du midi est juste parfait. DSC02429

DSC02433 Le soir, virée au REX Club pour aller écouter Extrawelt. Un duo de Hambourg techno, plus progressif que Minimal. Bonne file d’attente. Pas mal de fans, dont une demoiselle de Bilbao aux cheveux rouges et une paire d’Hollandais paumés. Discussion d’exégètes puis nous entrons.  Warm up de qualité avec Tarlouf X qui cale Alvaro Cabana en premier titre, ça s’annonce bien. Retrouvailles avec Mia et la douce Jäger sous une house bien deep et planante. Ambiance bien happy. Très bonne surprise, les prix ont un peu baissé et le public est moins pesant que la saison dernière. Plus de teufeurs ou de vieux fans d’électro, moins fashion/hype. En revanche, la sécurité ne rigole plus du tout. Une dizaine de personnes se font sortir ou recadrer, même pour des cigarettes roulées toutes simples. Nous clubbons en furtif, ombres dans l’obscurité d’une frontière de Dancefloor. DSC02434 DSC02439

Extrawelt s’installe alors pour déployer son live. En majorité des titres tirés de « Schöne Neue » leur dernier album, en date.  De l’intro intimo/bruitiste de « One tree hill » à la profondeur sombre de « Dark side of my room », nous sommes très vite dans un ailleurs à la fois personnel, simple, sombre, profond, émouvant. DSC02448 DSC02452 DSC02453

Extrêmement bien composés, les titres glissent entre nos corps ondulants et nos cortex émerveillés.  La beauté est ici, sous le plafond du REX, les larmes ne sont pas loin. Joie ou résurgence mémorielle, activée par le génie d’Extrawelt.  « Homing » autre titre à la fois calme et dansant. Entre la profondeur minimale et la pop, sans oublier un côté contemplatif style musique de film. DSC02458

Alors que je trippe bien, je rencontre Marielle, grande fan du groupe et du son Cocoon. Elle m’offre un verre, idem mais nous partons chacun dans une direction opposée, du fait de nos accointances avec des serveuses différentes. On lève les bras, on danse en s’approchant du monde blanc. La frontière est franchie, le voyage continue, bien haut. Alliance idéale des sons expérimentaux et de compos belles et évidentes.

Le son, énorme, alterne donc des titres percutants avec des passages mentaux et des échappées quasiment noïses  (des accents à la My Bloody Valentine, des lignes de basse qui rappelle Joy Division, du vocoder à laMr. OIZO)

Croisé deux anciennes connaissances du Slow Club. Lézarde (je ne me souviens plus de son vrai prénom), qui elle aussi a complètement arrêté les sorties et afters. Elle est venue ce soir par hasard, après un pot entre collègues. Nostalgie des nuits anciennes. Et Vivi, avec son copain, eux aussi des habitués des nuits infinies.

Plus de deux heures de live, le sourire en coin. Le dj final, Ben Men, prend la suite et évoque le fantôme des soirées Sweetpeak. Je continue à groover, bien heureux dans ma bulle de l’extra-monde. Mia m’offre une Jäger dans un verre à vodka.

Je finis par me faire aborder par une demoiselle blonde sympathique qui me pince rudement la fesse et m’entraîne dans une polka déstructurée, sous le regarde acide de sa copine brune. Quelques bisous un peu baveux, sous des yeux sombres et austères…  Il est temps de partir et de quitter la plus belle soirée de l’année 2009.

Quelques jours plus tard, je boucle la dernière version de « Neitherlips » avec l’aide d’un fond de vodka. Encore un projet ancien que je tente de prolonger. Peut-être en vain, tant certains personnages sont au final, datés. La narratrice/personnage principal en particulier, fille des 90’s au langage et réactions assez peu crédibles. DSC02462

Tant pis, regardons un petit Zatoïchi histoire de se remettre. DSC02463

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