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Le Blogueur devant le Seuil
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22 janvier 2011

Rush vers 2010 !

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Une fin d’année en avance rapide.  Retour fin octobre avec en premier lieu un de ces évènements parisien, à la fois de masse et de qualité avec la WE LOVE LUCIANO à l’Aquaboulevard.DSC02483

Surprenant de voir ce haut lieu des après-midi familiales transformé en gigantesque piste de dance tropicalo aquatique. Look estival de rigueur, tongs, short, panama et lunettes noires. Je me retrouve avec une clé de vestiaire EBM 1242. C’est bien évidemment la foule, en tenue légère ou maillot de bain. Les clubbeurs joyeux s’ébattent dans les vagues artificielles sous une baleine de plastique. Pas évident de se caler entre les plages et les deux pistes de danse. Le son est d’ailleurs très hétérogène, pas mal sous le cétacé géant, moyen sur la plage de béton et pas au top partout ailleurs. Les basses vibrent beaucoup. DSC02472

GAVIN HERLIHY a d’ailleurs un peu de difficulté à lancer la soirée mais son set, bien prog, finit par entraîner quelques groupes dans une ondulation hypnotique. Le public est bien mélangé, toutes les chapelles de l’électro, attendant Luciano. Je ne sais pas trop quoi boire, vodka/pomme, sky pur ou curieuse eau énergétique ? DSC02492

La foule se fait soudain plus dense sur la plage tandis que la star se prépare. Un set fabuleux et long, dense. De minuit à 5 heures. Mélange de sons sud-américains, percus Baille Funk avec de la tech/minimale bien équilibrée. Plutôt abordable, fédérateur et dansant. Je retrouve la tribu ancienne, rassemblée ce soir ce qui me fait chaud au cœur ! DSC02478

Je finis toutefois par tourner entre les deux scènes, REBOOT me surprend, avec un son plus acéré. Sa dernière heure est juste parfaite avec des grosses basses qui percutent ! Public excellent, happy et freak. Discussion avec un argentin, sous les piliers, à bloc. Je revois d’autres têtes connues, croisées, dont Lézarde, bien à bloc. La fin est assez brutale, on se fait jeter dehors par la sécu, un rien débordée par les fumeurs et buveurs acharnés. DSC02514

J’ai tellement dansé que j’en ai éclaté mes tongs.  Je les dépose dans une poubelle avant de rentrer chez moi, vaguement désorienté dans un métro vide.DSC02468

Je continue le mois de novembre avec une soirée GET THE CURSE au Social Club, en compagnie de Ryan. Nous arrivons assez tard, passé les 2 heures, après une longue attente dans le froid. On rate le set de Micky mais arrivons en plein dans MAETRIK et pouvons apprécier un joli petit live électro, carrément bon, frais et trippant. DSC02529

Quelques tournées de Jäger plus tard, nous nous retrouvons dans le corridor fumeur et nous faisons expliquer la vie par une étudiante de 23 ans, en partance pour les Etats Unis. Nous l’écoutons avec attention. DSC02534

Le public est plutôt flottant, on sent les vacances, des ultra jeunes qui naviguent d’ordinaire plutôt entre le WAG et le Showcase. La soirée est donc tranquille et même le DJ central, IVAN SMAGGHE mixe entre deux eaux, quelques titres très bourrins, limites dark/hardcore et d’autres bizarreries électros plus freakies. Mais le résultat reste en demi-teinte, pas vraiment d’envolée, ni dans la violence ni dans la dinguerie. Il clos son set par un remix de Depeche Mode, fédérateur, un peu facile.

CLEMENT boucle la soirée avec un final sombre et intense, dépassant le maître. Fin de soirée, une blonde trippée me subtilise mon chapeau et disparait. Ça ne fera jamais que le second.

Quelques jours plus tard, voyage en Autriche, Vienne. Monuments écrasants, peintures écorchées et mini-Jägers dans les rues. DSC02549 DSC02551

Revenu à Paris, je me laisserais bien tenter par une Halloweenerie. Je revêts donc mon costume de vampire manga, Alucard du manga HELLSING. Arg ! C’est quand même assez extrême, et il va me falloir tracer dans les rues et métro. Je vise le KLUB, soirée Shoot ton Goth, ambiance décalée mélange de standards, de mainstream et de bides antiques. Genre Annie Cordy versus Joy Division. Calamitas ! Lorsque j’arrive le club affiche complet et malgré mes tentatives, la porte reste close. DSC02564

Repli au Batofar donc, pour une nouvelle NEW WAVE DAY. Par chance, Sandrine est à la caisse et je peux entrer sans difficulté dans un club tout beau, rénové. Terrasse bien relax, bar central remplacé par un restau pas mal noté, toilettes nickels.  Gumic et Valentine nous balancent une sélection assez solide, bien classique et dansante. Je perds mes facultés mémorielles après le Front 242 rituels, me fais photographier par des japonaises, descends quelques alcools, très très dosés, échange mon chapeau contre un béret laineux, file ma carte à un goth fan de manga et danse avec quelques inconnues, dont une qui me force bien la main et m’entraîne dans un slow surréaliste. DSC02568

Encore une fois, le grand n’importe quoi m’emporte vers un territoire mental inédit. Big fun, du monde et une ambiance de tourbillon. DSC02561

En fin de moi, je continue à être attiré par le phare rouge et échoue une nouvelle fois au Bato, mais de l’électro cette fois, et de belle facture. La soirée est pourtant un peu morte au départ, pour le warm up de MELLE GAELLE et de SCARLETT OHAN, malgré leur house sautillante, bien foutue. DSC02680

Le public squattait plutôt la nouvelle terrasse avec des grogs bien chauds (et bien tassés). C’est tranquille quand ETIENNE prend le relais avec un son assez neutre, tendance house/minimale de bon ton.

Il fait froid, il fait sec, donc ça dessèche le gosier. J’enquille grogs, Black Russians, Vodka/pomme Jäger. Quelques discussions en terrasse avec des survivants grunges et des géantes classieuses. Puis je finis par me faire embrasser une jeunette inconnue au comptoir. Mais il n’est que 1 heures 30… Enfin… Que !!! DSC02690

DJ PETE a finalement voulu jouer tôt, pendant 2 heures, Syndical mais efficace. Berlin style, très appuyé. Gros punch ! DSC02704

LE LOUP boucle la soirée, un jeune DJ, déjà bien en pointe qui tisse une électro entre funk et jazz, dans la nouvelle tendance de la Minimale, cool et classe avec quelques passages plus jazz. Belle surprise, clairement un DJ à revoir. DSC02716

Je termine en roue libre, à danser les derniers slows avec les ultimes survivantes du dancefloor.

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