Double-Dose
Certaine soirée peuvent encore surprendre, comme la Jett, au Bato, qui a lieu en ce mois de février.
Ça commence plutôt en douceur, pas la grande foule car Carreta au Rex draine une bonne partie du public électro, il fait froid et l’ambiance sur les quais de Seine est vaguement trouble. Entrée gratuite et vestiaire offert « T’as le vestiaire gratuit parce t’es un mec gentil…Hu ? »
Passage au bar sous-marin, ou j’obtiens une double vodka-piment à prix discount. Certaine fois, la chance te sourit !
ROMAN NORIEGA s’occupe de l’intro et c’est vraiment pas mal, de gros progrès par rapport à ses sets précédents, une House/Minimale assez sudiste mais avec un squelette bien nerveux. Pareil pour DY’ZON entendu à de multiples reprises en afters et autres soirée du Paric minimal électro chic mais c’est devenu très bon, terminé la House un peu « plaqué or » d’avant.
A l’intérieur, l’ambiance est également délétère, ce soir. L’effet de la nouvelle lune peut-être ? Record de gens recalés ou virés, trop défoncés ou fumeurs trop ostentatoires. Rencontré une certaine Lou, assez énervée aussi et son ami qui veulent m’inviter à une after poudreuse. Mais bon, à 1 heures 30, c’est un peu tôt…
Retour en bas, donc pour se prendre une grosse claque ! NICK CURLY de Cecile Record, le label bien en pointe du moment. Le DJ vient d’avoir 24 ans et il reconstruit la House voire le Jazz, notons 3 remix hallucinatoires de Cobblestone Jazz, comme ça, sans aucun complexe, avec des breaks fluides et inédits.
Un set parfait de plus de 2 heures 30, devant peut être 50 pelos. Alors que dans quelques mois, il va sans doute remplir les plus grands club de la planète House. En tout cas, le moment est exceptionnel.
Je retrouve l’ami Jos, fidèle au poste et enquillons les vodka-piments / Black Russian. Le mélange des deux produit une alchimie assez intéressante mais risquée. Un feu sirupeux coule bientôt dans mes veines.
Je rencontre également un des organisateurs des soirées « Electric City » qui me file le plan pour le 04 mars. Pourquoi pas ?
Fin de soirée, une grande brune m’accoste pour évoquer des souvenirs que nous aurions en commun. Je ne vois pas de quoi elle parle puis réveille la mémoire du Slow Club, les soirées/after de Réda, me parle de Lizzie… Houla…
Rebelote avant de quitter le club, dernière vodka-piment.