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Le Blogueur devant le Seuil
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4 mars 2009

Clubbing en Novembre

Les transmigrations d’un chapeau rouge DSC00263

Comme une persistance d’Halloween en ce vendredi 7 novembre. Une petite soirée rock/Electro pour varier un peu et changer de la Minimale. Virée dans l’Est Parisien, au Glaz’art, pour la NUIT DE SABBAT édition II, avec en versus musical deux tenants du rock rugueux et de l’électro explosive à savoir VX69, chef des fluos et :[S20] :, le DJ cyborg rock/électro. En bonus, l’écrivain CORALIE THRIN THI ainsi que des expos etc.… DSC00262

La nuit parfaite pour essayer de recycler le galure écarlate que j’ai acquis, un matin, un peu par hasard, sur Ebay, après une after infernale. J’opte pour un costume furieux et cosplay, Alucard, le vampire héros de HELLSING. Grosses lunettes, habits rouges et gants blancs mangas. Un peu too much mais bon, c’est la nuit de Sabbat !  DSC00268

Je capte TCO, l’insubmersible surfeur breton, dans le métro escorté par un autre punisher looké cyber/phantom of opéra. Je ne serais pas le seul déguisé, c’est déjà ça. Pas grand monde mais pas mal de fidèles fluos du forum des punishers, dont Nightmarica, Kim jr, Lynn, Miss Zombie, Lord Imp, Serial, Stob, des copines à :[S20] : and co. Mon costume fait un beau flop, reconnu par personne. Bref… Retrouvailles avec les lieux. Toujours accueillant le Glaz, bar secondaire et fumoir, ambiance cosy. Idéal pour taper la tchatche. D’ailleurs la soirée commence plutôt dans les discutailles et la rigolade que sur le dance floor malgré les bons titres du duo. Une brune à bloc, goth fétish me vole une clope. Un peu de rhum arrangé, de la vodka pomme et je me laisse entraîner par les enchaînements Rock and roll, du Billy Idol, du Iggy Pop, du cross over un peu plus indus et les mix au rasoir de :[S20] :, du beau mash-up, EBM, acid, rock, électro avec une bonne dose de tubes à la UNDERWORLD and co… retour des 90’s. DSC00270

Pas beaucoup de public, petite déception mais les DJ n’amusent pas le terrain et continuent à larguer quelques bonnes bombes pour nous faire danser sur le napalm. L’un des serveuses ressemble à celle de l’ancien Tryptique. Vague connaissance. Sourires entendus. Persistance nocturne à travers ces quelques années. Une soirée qui tient par la musique et par quelques personnes, adorables et bien motivées. DSC00269

Une danseuse de banquette me dérobe mon chapeau, je danse sur la sélection impeccable et dégaine même le briquet pour l’hilarant Purple Rain. Je commence à être bien. Pas fracasse, ni fatigué. Nous voilà dehors. La Goth, Alexandra ? Peut-être ? un brin exhib, me vole une autre clope et sa copine aux jolis yeux bleus tente de me recruter pour une after à Pigalle. J’hésite…  Suivre ou pas ? Des choix…

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« Tu rates quelque chose », me dit-elle. J’en suis persuadé mais pas ce soir… Au final, retour en bande joyeusement chaotique avec le premier métro. Derniers éclats de rire tandis que certaines partent pour Londres et que d’autres vont se finir dans quelques rades. J’en oublie de demander mon chapeau à la danseuse de banquette. Disparition d’un chapeau rouge.

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Du coup, j’ai encore une forme certaine pour enchaîner sur les soirées du samedi. Je me décide pour un COSMIC CLUB au Nouveau Casino avec DANIELE BALDELLI un italien inventeur du Cosmic Disco et qui mixait déjà 1 an avant ma naissance. Ouch ! Une véritable pièce de musée. On commence par Hardrock Striker pour un warm up tranquille. Daniele arrive et commence par une sélection plutôt contemporaine. Je devine même quelques hits de tek Minimale mais étrangement ralentis, selon les standards des rythmes discos. Puis, il glisse ses productions. Du Cosmic Disco, des évocations africaines, du funk soyeux. DSC00281 DSC00290 DSC00283

 

Pas trop besoin de Black Russian pour bien décoller ce soir, juste suivre les basses et les breaks Quelques paroles qui s’évaporent dans le bocal fumeur, de moins en moins supportable. Plans d’after ou autres. Captage de Gina puis passage vers Clichy au petit matin pour continuer l’expérience de l’Independenza. Cabanne, ce soir. Retrouvailles avec Stef et son crew. Ambiance un peu oscillante, entre le moyen et le très bon, à l’instar du set musical, quelques moments énormes pendant Cabanne et des transitions plus plates. Revoir la « famille », Marine and co. Je commence à saturer vers 10-11 heures. Passage à vide. Juste le temps de quitter la Loco et passer devant la station Pigalle, comme un étrange écho de la soirée d’hier. Sur le quai, mes pompes bleues lancent des éclairs atomiques. DSC00316 DSC00321

Quelques heures de repos, puis je remets ça en veille du 11 novembre pour du lourd, au Rex.DSC00236 Luciano ! Le boss du label Cadenza. Toujours un des piliers du son Minimal. Malgré la fatigue accumulée, difficile à rater. J’arrive tôt, retrouve Milla au bar et peux profiter pleinement du live de LOS UPDATES, curieux duo mexicain qui balance une électro kitschouille, hybridation improbable de Villa-Lobos et d’éléments funky, Chézy. Certains titres m’évoquent un Etienne Daho de la frontière sud et mentale ou alors du Helena Noriega sous bonbons acidulés. DSC00252 DSC00253 DSC00266 DSC00255

Le public, assez lourd, va bouder ce set torve et coloré, tandis que je puise des parcelles de force dans les divines pipettes de Jagermeister. Je retombe sur Lézarde, vieille connaissance d’after ainsi qu’un jeune blond croisé au Social. Il est escorté d’une amie coiffée d’un chapeau écarlate ! Damnation ! Le revoilà !

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Les transmigrations d’un chapeau rouge, entre le rock et la Minimale sudiste. Je le regarde évoluer à travers une foule perplexe qui s’émiette et siffle. En France, on veut de la montée, du tabassage ! Pas de place pour le second degré ou cette ironie piquante portée par LOS UPDATES. En bon pervers, je kiffe une bonne moitié du set.

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Luciano arrive enfin et tout de suite, on rigole moins. Il est en forme ce soir, muscles remplumés et moustache bien lustrée. Comme un contrepoint au live, il va attaquer par une minimale bien profonde avant d’écorcher littéralement son sec jusqu’à en faire jaillir les ossements splendide de quelques musiques tribales africaines. Tenir une foule avec deux pulsations anciennes et un raclement ! Toute la puissance de Luciano compressé dans cet instant vital.

DSC00250 Malin, il revient ensuite vers du Underworld et par les imparables hits house du moment, Inner City, Big Time et Lil Louis. Mais à sa sauce. Impossible de quitter la piste ! Le final est un régal, retour à une tek sans concession, appuyée par des basses de tueur. Une musique qui finit par rejoindre l’indus avec des nappes abrasives et des montées qui me crament l’épiderme. Retour dans l’univers blanc, musique totale, trip dans les hauteurs cinétiques.

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Un gandin, tient absolument à me présenter à des copines « Mannequins ». Je tente de m’esquiver, mais il insiste et me chope par la main, assez vite remplacée par une espagnole dotée d’un T-shirt hypnotique qui me demande de la substance magique, que je ne possède pas. Croisée également Sarah, bien contente de me voir ailleurs qu’au Bato.

Final sur la piste avec DJ Wild et je redescends doucement. Au vestiaire, je laisse passer l’espagnole. Pas de prods, mais un peu de galanterie french touch.

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Dehors, trottoir froid et arbres griffus. Plus vraiment envie de continuer à la Loco pour une after pourtant assez tentante. Mais Luciano a étanché ma soif, m’a montré les contours du Graal. Finir ici, saluer « ceux qui savent » et qui veulent poursuivre et rentrer de son côté en claquant des dents.

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Commentaires
K
Heu non, j'étais pas sûr qu'il s'agisse de la même personne du Glaz'art au Rex. Et comme c'était un objet venu de la brume des afters, c'était bien qu'il reparte comme ça =)
T
tu l'as récupéré finalement le chapeau ? ::fou::
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